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12.05.2020 Grand Colon
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Une sortie de fin d'aprèm vers le Gd Colon, la météo devant s'améliorer.
Je pars vers 16h30 du parking dans le brouillard et monte vers le lac du Crozet. Une douzaine de voitures entre les 4 chemins et le parking classique
A 1650m, au niveau de la traversée à plat en forêt, je monte droit dans la forêt pour l'arête NW du Grand Colon.
La sente est bien marquée, meilleure que la dernière fois ( >mi juin 2014 )
Un peu plus haut, je sors du brouillard, superbe. C'est du crapahut dans les gros blocs puis j'arrive au Mottin à 2100m. J'enlève le sac et vois que j'ai perdu mes gants accrochés à la ceinture du sac à dos. Mince !
Je retourne un peu mais ne les vois pas, et dire que ce matin, j'ai recommandé les mêmes sur internet ! (18€, prix imbattable)

Il fait pas froid, et continue vers le sommet. La dernière fois, il y avait plus de neige alors que là, on ne touche pas la neige si on veut.
L'arête est facile, et je monte tranquille. J'arrive en haut vers 19h00, l'arête ne permet vraiment pas d'aller vite mais elle est sympa.
Quelques photos, et toujours la super mer de nuages.

Je descends avec une trace devant moi. Je passe le passage étroit sommital et vois Stéphane en train de monter. La neige est très très molle à ce niveau. Je discute avec lui, il veut descendre par le versant W mais je lui dis que c'est tout déneigé ! Mais il a la voiture de ce côté, il est pressé et descendra par le versant W. Je lui explique l'histoire de son piolet perdu par lui et cherché par moi au Gerbier. Il n'y est pas allé et s'en est racheté un.
On se dit au revoir, un peu déconcentré, je file un peu vite, 1er virage nickel et avant d'entamer le 2eme virage, la neige s'affaisse sous moi (de plus d'un mètre). J'enfourne, fait un soleil, entend crac sur un ski et descend tête la première. J'essaie de me mettre à l'endroit avec les skis sous moi, et je n'y arrive que 15m dessous.
Pas de bobo, en plus j'avais pas les gants (une mini éraflure à la main)

Et là, c'est le drame : ski cassé, arf ! Mais pas de bobo.
Je remonte chercher un bâton, et descend. Le ski n'est cassé qu'à moitié, je m'attends à ce que tout casse d'un coup, mais non, la semelle tiendra jusqu'en bas à 1770m, en faisant même quelques bons virages.

En bas, coups de fil. J'attends Stéphane au cas où, et je vois descendre 3 skieurs. Je les attends et ils s'arrêtent au déchaussage. Je les rejoins, pas de Stéphane mais Emeric, Gladys et Alain, 3 skitouristes qui sortent plus que moi (oui, ça existe), ils ont sortis bouteille de jurançon, saucs etc. Emeric fête son anniv, et on discute un bon moment.
Bien après le coucher de soleil (21h), on descend et arrivons à la nuit au parking.

Retour devant la maison, je vois que j'ai un papier sur mon pare-brise. Il s'agit d'une personne ayant croisé Stéphane à la montée et qui s’inquiète. Je lui envoie un SMS que tout va bien, il me dit qu'il avait envie d'appeler le PGHM car "monter tard c'est pas sécurit". Je le rassure et rentre chez moi.

La sortie d'Emeric sur >skitour
Et celle de Stéphane sur >son site

Le ski cassé est sous garantie, et le nouveau est 100% gratuit. Tous les skis peuvent casser sur un blocage de spatule, mais le ski a cassé aussi derrière. A voir dans le temps (les 1ers que j'ai eu sont incassables, 600-700.000m de déniv avec)

Photos:
1/ Au niveau du Mottin, vu sur le haut de l'arête NW
2/ La face N de profil
3/ Mer de nuages
4/ Grande Lauzière et Pic de Mirebel

5/ Mer de nuages
6/ L'entrée de la face N
7/ Sous la chute
8/ Vu d'en bas

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